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art-lette

7 juillet 2008

La musique de l'äme

Entourée de coussins, sur le drap de lin blanc,
            La Belle est allongée.
Elle semble inactive, ainsi abandonnée,
Les yeux perdus au loin, sur les lèvres un sourire,
            Elle écoute son corps
                Vivre.

Sentir sur ses narines la fraîcheur du prana,
Suivre mentalement tout au long de ses membres
Le parcours ondulant de la vague vitale
Et percevoir enfin, dans ce calme absolu,
Les pulsations rythmées dans un corps détendu,
            Elle a atteint son but
                Rêver.

Entourée de coussins, sur le drap de lin blanc,
            La Belle oublie son corps.
Elle est partie très loin dans un monde irréel
            Et elle y a trouvé
                La Sérénité.

Son corps est immobile et son âme est paisible.
Arrivée en l'état de profond abandon
Elle perçoit alors, venant d'un monde étrange,
Une musique douce, envoutante, enivrante:
            La Musique de l'Ame.

                (Musique_de_l__meArlette Heyriès)




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25 mai 2008

Etre Mère

     ETRE MERE
Quel beau rôle à jouer!
Serrer contre son coeur
Amour_maternel
Cet être doux et chaud,
Le protéger, l'aimer beaucoup,

Le façonner, le modeler,
Et le voir, au fil des ans,
Devenir un enfant,

Oeuvre magique sortie de soi,
Qu'on voudrait préserver
Des cahots de la vie.

Bientôt l'enfant grandit
Et bien loin fait son nid.
Devenir figurant de ses péripéties,
Etre là sans y être,

Tout savoir et pourtant ignorer,
Apporter son soutien
Et ne pas s'en mêler.
Quel rôle difficile
Et combien éprouvant!

Serrer contre son coeur
L'enfant devenu grand,
Le protéger, l'aimer beaucoup.
Le chef-d'oeuvre était là,

La vie l'a abimé.
Le figurant doit s'effacer,
Souffrir sans bruit et accepter,
Tout en continuant toujours

De prodiguer aide et Amour.

Poème et peinture :Arlette Heyriès-Corrial    



14 mai 2008

Le bonheur

Le_bonheur

14 mai 2008

LE BONHEUR

J'ai peint et j'ai écrit
Ce qui était en moi
Et me faisait souffrir.
J'ai découvert alors
Une chose incroyable
Qui s'appelle Bonheur.

Le Bonheur?
C'est avoir près de soi
Celui qu'on aime
Parler, se confier
Et rire à gorge déployée,
Se tenir par la main
Et parcourir la Vie,
Supporter ses cahots
Et se laisser glisser
Quand la pente est plus douce.

Le Bonheur?
C'est avoir près de soi
Les êtres que l'on aime,
Leur donner de l'Amour
Et en recevoir d'eux,
Partager la Beauté
D'une nature calme
Ou se laisser bercer
Par le même concert.

Le Bonheur?
C'est posséder en soi
Une passion si forte
Qu'elle occulte le mal
Et fait chanter la Vie
Aimer ce que l'on fait,
Peindre ce que l'on est
Et sentir dans son coeur
L'énergie d'un Soleil.

27 avril 2008

Chagrin

    Petites-filles inconnues,
Ne croyez pas à mon indifférence:
    Le silence
Cache parfois bien des souffrances.

On vous a éloignées de nous,
On nous a privé de vous:
    POURQUOI?

Images irréelles et sans âmes,
Vous peuplez mes pensées et mes nuits.
Je ne vois plus vos visages
Et je sais que vous avez grandi.
Vos voix me sont maintenant inconnues,
Car les liens se sont distendus.
Malgré tout mon amour,
Je crois bien vous avoir perdues.

Peut-être chercherez-vous un jour
A connaître celle qui vous aime,
Quand vous serez devenues vous-mêmes
Capables de chercher POURQUOI?Joyeux_No_l__005

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16 avril 2008

Une nuit

Une nuit... (huile sur toile -  Poème Arlette H.Corrial -Cancer  décembre 2 003)

Une étoile dans le ciel
Par la fenêtre me regarde:
Lueur d'espoir, présence amie,
Pensées de ceux qui m'encouragent.
Un point brillant dans le ciel noir.
J'attends sereine: le Mal est là,
Epreuve à vaincre après les autres.

L'ennemi que je croyais caché
A dévoilé son vrai visage.
Anxiété, soulagement,
Courage et peur:
La guerre est déclarée,
Il faut se battre et je vaincrai.
Pour tous les miens qui me soutiennent
Pour leur amour, pour ceux que j'aime.
Je veux vivre heureuse avec eux

J'ai du Bonheur plein la tête
De l'espoir, de l'amour à donner.
J'ai tant de choses à faire
Tant de tableaux à peindre,
Tant d'enfants à voir grandir.
Une nouvelle vie va commencer.

13 avril 2008

A Saint-Firmin

Saint Firmin:  aquarelle  (poème Arlette H.Corrial)

Combien j'ai douce souvenance
Des étés de mon enfance
Grands-parents, petits-enfants,
Dans le jardin réunis,
Le banc sous le tilleul,
Le repas sous la treille
Et la douce harmonie
D'une famille aimante.

Ces souvenirs heureux,
Si ancrés en mon coeur,
Je les ai retrouvés,
Ici, à Saint Firmin.
Une amitié naissante
M'a offert ce cadeau:
Revivre le passé!

De nouveaux souvenirs
S'ajoutent aux plus anciens.
Instants inoubliables
Et plaisirs partagés
Aident à chasser de l'âme
Nostalgie et regrets.
Bonheur et Harmonie
Je les ai retrouvés
Ici à Saint Firmin.St_Firmin_07_2004_001

6 avril 2008

Le Petit Jas

Le Petit Jas  (huile sur toile.   Poème Arlette H.Corrial)

C'est un coin de Provence, au pied du Mont Ventoux.
Posé sur la colline, au-dessus des restanques,
Le Petit Jas est là, prêt à nous accueillir.

Une époque est passée, trop-plein de souvenirs:
Le parfum des genêts, l'ombre des oliviers,
Le goût des abricots qu'on allait marauder.

La porte est entr'ouverte, et dans la cheminée,
Des buches entassées semblent prêtes à flamber.
Une table et des bancs, à la main façonnés,
Nous attendent, accueillants.
Le_petit_jas
Et soudain apparaît, en hôte silencieux,
Un petit loir craintif cherchant à hiverner.
Il a senti le froid: l'été est terminé.
Et mon rêve s'achève, laissant derrière lui
Des souvenirs enfouis.


3 avril 2008

Avignon, ma ville

Avignon, ma ville : Huile sur toile (poème Arlette H.Corrial)

Avignon, ma ville
Ma belle comtadine,
De remparts ceinturée,
Enceinte protectrice
Pour tes trésors secrets.
Tu possèdes en ton sein
Tant de beautés cachées:
Ruelles et placettes,
Calades à gros pavésAvignon__ma_ville
Et splendides façades
D'hôtels particuliers.

Remparts-promenade
Où l'on aimait flâner,
Décor majestueux
Pour un simple marché.
Avignon, ma ville,
Ma belle comtadine,
Tu t'emplis des saveurs
Et parfums de Provence
Qu'exhalent les étals,
Parasols déployés.

Oublions le Rocher,
Le Palais, Bénézet,
Qui font ta renommée.
Les Remparts ont ma préférence
Car, comme femme vieillissante,
C'est de loin qu'il faut t'admirer
De remparts ceinturée.

2 avril 2008

Ma Provence

Ma Provence: Triptyque huile sur toile (Poème Arlette H. Corrial)

Un rideau de cyprès
Protégeant du mistral,
Le soleil rayonnant
Dans un ciel bleu intense.
Alpilles, Montagnette,
Et le chant des cigales
Au sommet des grands pins:
C'est cela ma Provence!

Un grand-père Félibre
Chantant la Coupo Santo,
Portant beau la taïole
Et costume en velours,
Le parler provençal
Me berçant dans l'enfance,
Le repas sous la treille
AuxMa_Provence odeurs de melon:
C'est cela ma Provence!

Fidèle aux traditions,
Aux coutumes, à la langue,
Enracinée à vie
Dans ce pays aimé,
La Provence est ma terre,
C'est là que je suis née,
Jamais ne l'ai quittée.


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